L’association Droits devant accueille chaque jour des personnes sans-papiers. Après avoir examiné leur situation, les bénévoles les aident à réaliser leurs démarches en préfecture.
Le film Marche ou rêve s’ouvre sur les locaux de la permanence de Droits devant. Denise et Minou, deux bénévoles, reçoivent des femmes migrantes venues préparer leur rendez-vous administratif en préfecture…
La permanence. Chaque jour, ils poussent timidement la porte de la petite association parisienne. Qu’ils soient Ivoiriens, Russes, Malaisiens, Algériens, Chinois, Maliens, tous arrivent à Droits devant avec pour bagages les mêmes soucis et les mêmes espoirs.
Derrière leurs bureaux surchargés de dossiers, Denise et Minou les invitent à s’asseoir, prennent le temps d’entendre et d’examiner les parcours de vie de chacun. Rompues à toutes sortes de combats passés ou présents, ces deux vieilles dames ont la patience de celles qui connaissent bien le temps long des luttes, tout comme les bras de fer qui se jouent en coulisse, dans les préfectures.
La réunion du lundi. Chaque semaine, une réunion se tient rituellement à Droits devant. Prenant tour à tour la parole, les bénévoles présentent aux nouveaux venus une « association de lutte » vieille de 20 ans, née dans le sillage des occupations d’églises à la fin des années 90, avant d’évoquer les grèves menées depuis 2008 par des travailleurs sans-papiers pour la conquête de leurs droits.
Pour aller plus loin :
Pour découvrir les hommes et les femmes, nouveaux venus ou bénévoles historiques, qui animent depuis vingt ans cette association d’aide aux sans-papiers, retrouvez l’histoire de notre rencontre et les extraits du film tourné dans la permanence de Droit devant.
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